Essaye d'oublier .. En passant par le bar xD (( TOom' ))

Avril me fit entrer chez elle. Elle déposa sa veste sur un porte manteau et me demanda de faire comme chez moi. Chez moi? C'était où chez moi? Je n'avais plus de chez moi. Ma maison était les hôtels depuis des années... En fait je n'ai pas dû rentrer dans une véritable maison depuis bien longtemps. Je ne respirais plus que l'air parfumé à l'encens des couloirs d'hôtels, l'odeur des croissants le matin et des draps toujours propres le soir. Des odeurs différentes à chaque fois, que j'oubliais aussitôt après les avoir respiré. Ca ne sentait jamais que des odeurs voulues, souhaitées. Il n'y avait pas d'odeur fixe comme dans une maison, pas l'odeur corporelle des gens.
Ici ça sentait le propre, certes, mais ça sentait elle aussi. J'appréciais.
Je la suivis jusque dans une grande pièce: le salon. Il y avait un canapé, oui! Mais j'étais pas trop sûr de vouloir y dormir. Je n'étais pas sûr de vouloir dormir tout court. Elle me demanda d'ailleurs si j'en avais réellement l'intention ou si je voulais faire autre chose. C'est possible de t'embrasser ma belle? Tais-toi Tom...

- Non, j'ai pas vraiment sommeil. Il n'est pas très tard...

Je lui souris tout en la dévisageant. Ses lèvres, mon Dieu...

- Mais je veux bien un verre d'eau, s'te plait.

Je m'approchai d'elle, toujours avec le sourire aux lèvres, une lueur d'envie scintillant dans les yeux.

Elle s'approchait doucement de moi, tout comme je m'apprchais d'elle. Elle était belle, son charme m'envoûtait. Je crois qu'aucun de nous deux n'avait envie de dormir, ou même de faire quoi que ce soit d'autre...
Nos corps brûlants d'envie se rapprochaient. Ils finirent par se toucher. Ses yeux bleus percutèrent mon regard et je m'y noyai d'extase. Etions-nous dans une nouvelle dimension? Je me le demande.
Elle m'embrassa, comble de la surprise. Ses lèvres douces touchèrent les miennes à peine une seconde. C'était trop court. Beaucoup trop court. Tes promesses sont à l'eau, Tom.
J'étais bien d'accord avec elle quant au verre d'eau: il pouvait largement attendre.

- Oui, il peut attendre.

Je posai mes mains sur ses hanches pour la tirer contre moi, rapprochant nos corps de très, très près. Elle m'effleura les lèvres doucement. Ca ne me suffisait pas. Je plaçai une de mes main sur sa nuque et l'embrassai à mon tour. D'abord tout doucement, puis j'appuyai un peu plus sur le baiser. Je caressai son cou et mon autre main était passée sous son tee-shirt, touchant sa peau douce et chaude. Je suçai ses lèvres avec envie, grande envie. Ma main dans son cou vînt prendre place dans ses longs cheveux blonds, les caressant tout en ramenant son visage sur le mien, histoire d'appuyer encore plus sur ce baiser.
J'avais quitté la Terre, j'avais peut-être même quitté cet univers, je n'étais plus qu'avec elle. Les promesses pouvaient bien aller se faire voir...

Je caressais toujours sa poitrine en l'embrassant. Le baiser devenait de plus en plus fougeux, de plus en plus passioné et enflammé.
Avril ne semblait pas vouloir que je m'arrête et semblait en vouloir autant que moi. Tant mieux, ça éviterait des conversations gênantes.
Sa peau était brûlante, mais lorsqu'elle passa ses mains sous mon tee-shirt, je frissonnai violement tant elles étaient froides. Elles semblaient paralyser chaque parcelle de ma peau qu'elles touchaient. C'était si agréable que je commençais à soupirer doucement de plaisir. Je délaissai ses lèvres pour descendre dans son cou pour y sucer cette peau douce et enviante. Je la léchais, la mordillait légèrement, l'aspirais, la laissant rouge après mon passage. Je revenais à ses lèvres alors qu'elle me caressait le dos, puis le ventre.
Ses mains descendirent lentement, attrapant le bas de mon tee-shirt. Elle le leva et je fus contraint d'abandonner ses lèvres pour qu'elle l'enlève, avant de le jeter à terre. Je capturai à nouveau ses lèvres sans plus attendre, sentant le désir grimper en moi. Elle délaissa les miennes pour me demander avec un sourire ironique si je voulais toujours dormir sur le canapé. Jouant le jeu, je répondis:

- Bien sûr que oui, je veux toujours.

Je souris vicieusement avant de m'approcher de son oreille pour y souffler:

- Mais pas tout seul.

Je l'embrassai furtivement, puis attrapai une de ses mains pour la tirer vers le canapé. Je faisais comme chez moi, oui, mais elle me l'avait demandé en rentrant...

J'étais à califourchon sur le bassin d'Avril, dominant son corps qui était tout à moi. Je la fixais dans les yeux, m'y noyant dans son regard bleu. Je lui souriais tout en relevant son tee-shirt d'une main tremblante d'envie. Je m'arrêtai à la limite de son soutient-gorge, ne le dévoilant pas encore, pour aller embrasser son ventre qui s'élevait et se baissait au rythme de sa respiration. Comme dans son cou, je sucais sa peau jusqu'à ce qu'il y apparaisse une petite marque rouge. Je passais ma langue dans son nombril, puis revins au tee-shirt. Je le relevai au dessus de sa poitrine encore habillée du soutient-gorge. Je lui fis lever les bras pour enlever son tee-shirt qui alla rejoindre le mien à l'autre bout de la pièce. Je capturai ses lèvres en caressant ses côtes. Je ensuite fis descendre ses bretelles, mettant ses épaules à nues que j'allais embrasser.
Je m'arrêtai un instant pour la regarder en souriant, restant au dessus d'elle, mon visage à quelques centimètres à peine du sien. Je lui embrassai le bout du nez avant de revenir à ses lèvres que je suçai avec passion. Mes mains vinrent caresser sa peau proche du soutient-gorge, puis glissèrent dans son dos pour aller le dégraffer, ce qui ne me prit pas plus d'une seconde. J'étais exper en la matière, après tout.
Le soutient-gorge dégraffé, je ne le lui enlevai pas tout de suite, me laissant languir moi-même. J'allai embrasser le haut de sa poitrine, puis je descendai mes lèvres tout en faisant glisser son soutient-gorge sur le côté. Je regardai à peine la nudité de ses seins avant d'aller les embrasser un à un avant de les caresser et de revenir embrasser ses lèvres.
Mon corps brûlait d'envie, j'avais chaud et le désir me démangeait sauvagement. Je ne vais pas sans dire que mon bas ventre s'enflammait, lui aussi.

Les mains d'Avril parcouraient mon corps sensuellement. Je commençais réellement à avoir chaud et à avoir la respiration plus courte à cause du désir qui grimpait marche après marche vers les sommets de la jouissance.
Avril n'était pas seulement canon, elle était également jolie. J'entends par là qu'elle ne ressemblait pas à une pute, pour parler franchement. Non. Avril avait des formes tout en restant mince, elle n'était pas toute menue, et ça, ça me plaisait, et puis ça changeait de mes habitudes. C'était peut-être pour ça que j'haletais déjà de plaisir alors que nous n'avions tous les deux pas encore enlevé nos pantalons...
Je gémis doucement quand sa main quitta mon torse pour venir sur mon ventre, puis encore plus bas. Je regardais cette main me caresser, puis déboutonner mon jean. J'avais carément bloqué ma respiration quand elle me l'abaissa. Je le dégageai de mes jambes puis je revins à califourchon sur elle. Elle me caressait les cuisses, remontant, remontant, remontant... Et toucha l'endroit sensible à travers le tissu de mon boxer. Je fermais très fort les yeux en tremblant de plaisir. Puis je me rendis compte que j'avais arrêté tout action sur elle et que je prenais tout le plaisir pour moi-même.
J'embrassai alors son sternum {pas sûr de l'orthographe} en caressant ses seins, puis mes mains glissèrent sur son ventre jusqu'au haut de son pantalon. Je le lui déboutonnai un peu plus maladroitement que mes autres gestes concernant le déshabillage à cause de mes tremblements dûes au plaisir. Il faut dire que sa main ne quittait pas mon entre-jambe et que je tremblais toujours lorsqu'on me touchait à cet endroit là.
Je descendis ensuite la fermeture de son pantalon. Puis je passais mes mains sous ses fesses pour le lui enlever, pour ensuite le faire glisser sur ses jambes que je caressai tout en même temps.
Mes mains se promenaient sur ses cuisses. Je la dévorais du regard, passioné par sa beauté. D'ordinaire, je serais déjà passé à l'acte proprement dit, mais avec elle je voulais prendre mon temps. Son corps si bien fait me donnait envie de le parcourir avant l'étape finale.
Mes doigts caressèrent son intimité à travers le coton de sa petite culotte. Je souriais en la voyant se mordre les lèvres d'envie. Je vins l'embrasser fougueusement tout en infiltrant ma main sous le tissu. De l'autre main je le tirais sur ses jambes pour finir par l'enlever totalement. Avril se retrouva complètement nue devant moi, pour mon plus grand plaisir. Je caressai ses cuisses, ses fesses, ses hanches, sa taille, sa poitrine, j'embrassai ses lèvres, avant de revenir à cette partie du corps que je n'avais pas en tant que garçon. Tout doucement, j'écartais ses jambes puis j'infiltrais un doigt dans l'humidité chaude de son intimité, l'embrassant sur le ventre tout en même temps.

J'étais ravis de voir Avril sucomber à mes caresses intimes. Elle gémissait, pour mon plus grand plaisir, ce qui fit également augmenter mon désir. J'avais de plus en plus de mal à me contrôler, à faire en sorte que mes gestes restent doux et attentionnés. Je la voulais là, maintenant, tout de suite. Mon excitation prenait le dessus et j'avais peur de devenir brusque. Je l'étais d'ailleurs avec toutes les autres filles. Mais Avril n'était pas comme toutes ces filles. Elle méritait que je reste passioné.
Je retirai mon doigt de son intimité pour mieux l'embrasser. Ses mains se promenaient dans mon dos, y effectuant de délicieuses caresses sous lesquelles je frissonnai sans retenue. Elle m'appuya contre elle. La peau brûlante de mon ventre se colla à la sienne. Je brûlais contre elle, et elle aussi. Plus ça allait et plus nous soupirions fort et profondément; soupires d'extase chargés d'un désir qui se faisait de plus en plus insistant. J'en tremblais, même mon souffle tremblait.
Ses mains descendirent dans le bas de mon dos alors que je faisais de mon mieux pour ne pas écraser son corps sous le mien. Une de ses mains, toujours froides et qui me faisait trembler de plaisir, glissa sous le tissu de mon boxer. Elle me carressa les fesses sensuellement puis, sans que je sache réellement comment, je me retrouvai à sa place et elle à la mienne. Elle était au dessus, à califourchon sur moi. C'était la première fois que je me retrouvais dans cette position, ce qui eut le dont de me surprendre, mais aussi de m'exciter davantage. Là elle marquait un point! Décidément, Avril n'était pas du tout comme les autres filles. Elle avait bien plus de caractère.
Elle entama une série de baisers dans mon cou, puis descendit sur mon ventre, embrassant ou léchant de temps en temps. Puis, comble du plaisir, elle infiltra une mains sous mon boxer. J'en sursautai presque tant le plaisir augmentait. Elle me caressait sensuellement. Je ressentais une certaine envie dans ses gestes. Elle souriait, ce qui la rendait plus coquine, plus joueuse, plus... belle.
Sentant que je n'y tenais plus, que je tremblais comme un drogué en manque de came, elle tira sur l'élastique de mon boxer et le fit glisser sur mes jambes, lentement, d'un geste expert. Ce n'était certainement pas la première fois qu'elle mettait un mec à nu. Mon boxer alla retrouver la joyeuse compagnie des autres vêtements qui gisaient à terre comme des serpillères. Elle m'embrassa ensuite fougueusement, avec envie et détermination, tout en remontant ses caresses sur mon torse.
J'avais alors envie de faire l'amour d'une façon différente, comme je ne l'avais jamais fait, sous un angle qui m'était inconnu. J'étais toujours au dessus, d'ordinaire, dans la position banale. Là, j'étais à la place de la fille, et Avril était à la place du garçon. J'avais alors très envie d'innover ce soir.
Je caressai les cuisses d'Avril, me rapprochant de son intimité mais ne la touchant pas, repartant caresser ses jambes. Je remontai à ses hanches, l'y saisis et la soulevais légèrement. Par le langage du regard, je lui fis comprendre ce que je voulais exactement faire. Je lui souris tout en la carressant, puis je saisis ma virilité pour la positionner de façon à ce qu'elle la pénètre lorsque je la fis se rassoir sur moi. Je gémis de plaisir en fermant les yeux. Je lui pris ensuite les mains pour la tirer vers moi et l'embrasser passionément. Je ne bougeais pas encore pour lui laisser le temps de s'habituer à ma présence en elle. A vrai dire dans cette position, c'était plus à elle de bouger. C'était à elle de me faire l'amour, moi, je ne pouvais pas faire grand chose, sauf avec mes mains.

Cette fille-là n'était pas une fille. Non. C'était bien plus qu'une fille. C'était une Déesse.
Le fait de me retrouver à la place de la fille, le fait de me retrouver soumi et dominé m'excitait comme je ne sais pas quoi. Je n'avais jamais connu ça, jamais une sensation pareil ne s'était emparé de moi. J'avais pourtant déjà fais l'amour des dizaines de fois (sans exagérer), dans pas mal de position, mais jamais la fille ne m'avait dominé de la sorte! Jamais elle ne m'avait fait ressentir autant de plaisir. Je n'avais jamais connu pareil plaisir. C'est pourquoi je disais qu'Avril était une Déesse.
J'attendais qu'elle commence le mouvement, car j'étais incapable de le faire moi-même dans une telle position. Elle m'embrassait en suçant mes lèvres, en les mordillant gentillement. Le baiser, par contre, était pire que sauvage. Mes doigts s'emmêlaient dans ses cheveux et je ramenais son visage contre le mien pour accentuer encore plus le baiser.
Je mourrais de chaud et de plaisir. J'en transpirais.
Je gémis avec grande intonation lorsqu'elle démarra le mouvement. Le fait que ce soit elle qui menait la danse me faisait presque tourner la tête de plaisir. Moi je ne bougeais pas, je me laissais pleinement faire, me contentant de savourer, comme une fille. Qui aurait cru "qu'échanger la place des sexes" pouvait procurer autant de plaisir? Pas moi en tout cas. Mais je me dis que j'avais eut tord de ne pas y avoir pensé plus tôt. C'était une explosion de plaisir.
Elle commença à gémir également. Elle gémissait mon nom. Oui, mon nom! Encore une première. Les autres filles avec qui j'avais couché n'avaient prononcé mon nom. Je n'étais même pas sûr qu'elles le connaissaient. Je ne connaissais pas souvent le leur non plus, d'ailleurs...
Elle accéléra le mouvement, et c'est là que ça commença à devenir totalement captivant. Captivant était le mot: j'étais son captif, sa victime. Je me mordais les lèvres de plaisir, caressant ses fesses, son dos, son ventre, ses seins. Je n'en pouvais plus. Je montais rapidement vers l'orgasme.
Mon coeur fit un haut quand je me rendis compte que nous faisions l'amour sans aucune protection. Merde... merde. J'espère pour Avril qu'elle prenait la pillule, ou qu'elle avait un stérilet ou une autre forme de contraception. Elle devait en avoir une, sinon je ne pense pas qu'elle ferait l'amour avec moi. Quand aux infections et à la contamination du SIDA, c'était déjà trop tard...
Mais j'oubliais vite ces pensées là quand je sentis le plaisir exploser à l'arrivé de l'orgasme. Je gémis de plus belle, étouffant mes soupires en embrassant Avril à pleine bouche.
Quand je touchai le septième ciel, tous mes muscles se contractèrent si fort que je ne pus m'empêcher de serrer Avril contre moi très, très fort. Je sentais mon sang battre dans mes tempes et j'entendais le battement puissant de nos deux coeurs qui criaient à la jouissance.

Je redescendais tout doucement sur Terre. Ho, mes pieds étaient encore tout de même très loin de la terre ferme. J'étais monté haut, très haut, comme je ne l'avais jamais été, grâce à Avril. Cette position, nouvelle pour moi, m'avait fait décoller sans que je ne contrôle rien. Je ne pouvais pas qualifier ce moment de magique, non. Ce mot n'était pas le bon. Fantastique? Je ne sais pas. Il n'y a pas toujours de mots pour qualifier certaines situations, comme celles-ci.
Avril s'était allongée sur moi, le souffle court. Elle avait l'air fatigué. Il faut dire que c'est elle qui avait mené la danse. Je culpabilisais presque de l'avoir laissé faire tout le travail. J'avais déjà été plus galant que ça .
Je lui caressais les cheveux tout en respirant son odeur, pendant qu'elle m'embrassait dans le cou. Je sentais sa fatigue dans ses baisers, mais elle y mettait toujours autant de passion. Je l'embrassai alors sur la tête, laissant ma main glisser dans son dos, puis vers ses fesses, avant de remonter sur sa chute de reins pour s'y arrêter.
J'étais bien, là. Je n'avais plus envie de bouger. Mes yeux se fermaient doucement et je savourais les derniers picotements de plaisirs qui affectaient encore mon bas-ventre.
De mon autre main, je lui fis positionner son visage de façon à ce que son menton repose sur ma poitrine, son visage face au mien. Je lui souris, histoire de lui dire sans parler que je lui étais reconnaissant de ce qu'elle m'avait fait découvrir, tout en la remerciant.
Je lui embrassai le bout du nez, souriant toujours. En temps normal, et si cette fille ne s'appellait pas Avril, je roupillerais déjà sans même m'être assuré que ma partenaire avait touché le septième ciel. J'm'en fichais, avant, de ça. Dès que moi je touchais le haut du plafond, je m'arrêtais. Mais pas aujourd'hui. Je n'avais pas mener la danse, mais, si Avril y tenait je ferais peut-être un petit effort bien que j'eut très envie de fermer les yeux sur cette soirée qui, déjà, m'apparaissait comme parfaite. Ou presque. Rien n'est parfait, pas vrai? Moi-même je ne le suis pas...

- Tu veux continuer, ou...?

J'avais demandé ça d'une voix un peu cassée et presque inaudible. J'avais très envie qu'elle me réponde "non, j'aimerais dormir", car je n'étais pas sûr d'avoir encore assez d'énergie pour lui faire l'amour de façon... acceptable, je dirais. Mais si elle me voulait encore, je ferais un effort. Tom?! Tu refuserais de faire l'amour?!

Monter? Holala... pas sûr que j'arrive debout en haut de l'escalier. J'étais si fatigué que je n'étais même pas sûr de réussir à marcher à quatre pattes.

- Comme tu veux. Je suis bien, là, avec toi. Si je ferme les yeux, je crois que je dors dans cinq minutes.

Ho, cinq minutes, c'était de trop! Deux minutes top chrono et je dormirai! Mes paupières se fermaient rien que d'y penser.
L'odeur douce d'Avril ne m'aidait pas non plus à rester éveiller. Son parfum me berçait presque. Mes yeux, épris de fatigue, ne discernaient plus grand chose. Je voyais un peu flou, mais pas encore assez pour cesser de m'émerveiller devant le visage fin d'Avril.
Je lui caressai les cheveux, y emmêlant mes doigts, les entortillant, faisant des petites boucles blondes.

- Mais le lit, ça sera sûrement plus confortable, dis-je finalement.

Il n'y avait pas beaucoup de place sur un canapé et, même si je tomberais dans le sommeil comme une pierre dans l'eau, je ne tenais pas franchement à me réveiller demain matin avec des courbatures à m'en traîner par terre. Un bon matelas serait donc le bienvenue, avec une couette chaude et... et une jolie fille dans le lit .

Ca faisait plaisir de savoir que, elle aussi était bien avec moi. Si ça n'avait pas été le cas je me serais sentis un peu seul. Malheureusement, ça arrivait souvent que les sentiments et les sensations ne soient pas réciproques. Je souris, car aujourd'hui, ça n'était pas le cas. On partageait la même chose.
Je savourais les petits baisers qu'Avril me déposait dans le cou, les yeux fermés. Je caressais ses cheveux et le haut de son dos, un sourire inscrit sur mes lèvres.
Puis elle se redressa, souriante, charmante et ravissante. Elle me releva contre elle et ses lèvres vinrent à nouveau toucher les miennes. J'en savourais leur douceur, puis elle me prit par la main et nous nous levâmes.
Je la suivis jusque dans sa chambre, traversant la maison à deux, nus tels Adam et Eve.
La chambre était baignée de rayons de lune argentés. Avril se coucha et je fis de même, juste à côté d'elle. Nous étions face à face, nous embrassant, nous regardant, sans un bruit, sans même un souffle. Je lui caressais le visage, souriant. Je lui faisais de temps en temps une petite caresse plus intime.
Puis je finis par fermer les yeux, enlaçé à elle, mon front contre le sien, nos deux souffles mélangés.

Le bruit de l'eau qui coule me sortit de mes songes. Impossible de me souvenir de quoi j'avais rêvé, j'avais dormi trop profondément pour ça.
Je roulai sous la couverture pour me tourner vers Avril mais... elle n'était plus là. J'avais une flemme pas possible de me lever. Je restai allongé sur le ventre, les bras sous l'oreiller le serrant contre ma joue comme un ours en peluche. La couverture arrivant tout juste au milieu de mon dos, je frissonne en terminant de me réveiller. Je souris en repensant à la soirée d'hier. Plus que génial, ç'avait été magique.
Pui je réalise que le bruit de l'eau qui coule doit être la douche, et qu'Avril doit être dessous (il m'en faut du temps pour comprendre xD). Je souris perversement en imaginant les gouttes d'eau ruisseler librement sur son corps nu. Et si c'était mes mains qui caressaient son corps? Ouhlala! J'ai la forme dès le matin, moi.
Je bâille, puis décide de me lever. Je repousse la couverture et... oups. Je suis complètement nu comme un ver. Où sont mes habits? Restés en bas près du canapé. Bon, et alors? Pas besoin d'habits pour rejoindre Avril sous la douche . Reste à trouver la salle de bain.
Je me guide au bruit de l'eau et la trouve rapidement. Je vois Avril dans la douche, je souris. Elle est de dos et ne peut pas me voir. Je m'avance donc et ouvre sans bruit la porte de la douche. Je m'y glisse rapidement avant que l'air froid ne la surprenne et la referme. Puis je l'enlace tendrement dans le dos, laissant l'eau me mouiller, et l'embrasse dans le cou.

- Bien dormis?