On découvre.. quelle joie! ^^ [Bill]

Le jeune emo avait été servit rapidement et avait eut le temps de boire sa "grande" Tequila Sunrise d'une traite avant qu'un jeune garçon s'asseye à ses côtés.
Johannes n'y prêta aucune attention sur le moment. Il se contenta de consumer sa cigarette -rapidement d'ailleurs- et de re-interpeler le serveur pour commander un verre de vodka. Mais il précisa bien un grand verre, pas un shot (alcoolo ).
Il sentit le regard du nouvel arrivant posé sur lui, ce qui agaça Johannes au plus haut point. Décidément, le monde ne tournait pas rond pour lui aujourd'hui: impossible de trouver un moment de solitude.
Le serveur lui apporta son grand verre de vodka et Jo' ne prit pas la peine de le remercier. Il était entrain de se rallumer une nouvelle cigarette -ayant terminer l'ancienne-. Puis il prit son verre en main, ayant posé son "mégot" sur le bord d'un cendrier, et but une gorgée de la boisson fraiche.
C'est là que le jeune homme assis à ses côtés lui parla. Johannes tourna son visage pour le regarder et le détailla, en silence. un androgyne.. plutôt mignon. Mais bon..
Il ne répondit rien et reposa son regard face à lui pour reboire une gorgée de vodky et tirer sur sa cigarette.

J'entendis le souffle de mécontentement de mon voisin et cela me fit rire ironiquement et discrètement. Non mais, si il n'était pas content, qu'il parte, je ne lui demandais pas de rester..
J'écrasai ma cigarette au fond du cendrier, laissant les cendres s'éteindre doucement et la fumée se dissiper dans la grande salle. Puis je repris mon erre que je termina en une gorgée pour en recommander directement un autre. Cela faisait quoi.. à peine dix minutes que j'étais là et j'en étais déjà à mon troisième verre.. tout s'annonçait mauvais.
En attendant que le barman ne me re-serve, mon regard se posa au hasard sur le jeune androgyne posé à mes côtés. Je l'observai un moment, sans grand intérêt, juste histoire de me mettre son visage dans le crâne.
Mais c'est en entendant ce dernier me poser une question que je me rendis compte du fait que mon regard posé sur lui n'était pas invisible. je secouai la tête pour sortir de mes pensées et le fixa du regard.
Après avoir laisser un tout petit silence s'installer, le barman m'amena mon verre. Je détournai la tête et prit le verre pour le porter en direction de mes lèvres. Mais avant d'avaler le contenu, je répondis d'une voix neutre:

- Bien observé..

Je reposa mon verre vide sur le bar après avoir but la boisson fortement alcoolisée et recommanda encore une fois un nouveau verre. Et de quatre..
Puis je tournai mon regard sur le jeune homme à côté de moi. Je le regardai neutrement, impassible, imperturbable. Et je ne pus m'empêcher d'ajouter:

- Toi par contre, t'es un habitué.. ça s'voit..

-Ouai un point commum, ....

Il souffle un point commum oui c'est bien vrai, ils ont l'air d'aimer tous les deux le bar. Leur endroit préféré... bon ben il vont ce voir souvent alors, Bill rit a cette reflexion. Lui a vrai dire sa ne le dérangeais pas. Il gardait son regard plongé dans le sien, un mini sourire colé aux lèvres. Il continua de boire, en accelerant le geste, ce qui fait squ'il but deux fois plus vite dinc deux fois plus. A chaque verre vide il en comendais un autre et ainsi de suite. Il regarde le jeune émo avant de pouvoir lui adresser la parole.

-Je crois qu'on vas se voir souvent alors..

Il fit un petit clin d'oeil et il laisse échaper quelques rires.

Je voyais que le jeune androgyne accélérait sa vitesse de "buvage de boisson alcoolisées". Il s'envoyait verre sur verre.. tout comme moi en réalité. Sans m'en rendre vraiment compte, je devais bien avoir but dix boissons diverses depuis mon arrivée.
Donc tout se traduisait: je commençait à ne plus trop savoir ce que je faisait. J'étais dans une sorte de transe passagère, ce genre de transe où l'on ne sait jamais ce que l'on va dire ou faire.
Ma première bêtise fut de relever les manche de mon pull. Pourquoi bêtise? Et bien simplement parce qu'ainsi, je laissai à découvert les quelques marques de piqures dans le creux de mon bras gauche. Aïe.. mais sur le moment, je n'y fis même pas attention.
Je continuai de boire verre sur verre, tout comme le jeune homme assis à mes côtés. et quand j'entendis sa réflexion, je lui adressa un sourire, ce qui est anormal pour moi. Mais bon, je suis complètement soule, donc ça se comprend xD.

- Faut croire ouais..

Bill lui non plus ne voyant pas vriament ce qu'il fesait. Il regarda le jeune inconnue dans les yeux, avec un petit sourire pervers aux lèvres. Mais ien ne l'empécha de remarquer les marques que le jeune emo avait au creu des bras. Oui Bill remarquait sa tout de suite. Il fesait la même chose depuis un bon moment maintenant... L'héroïne a quand il parlai de sa c'est comme quand il parlait de son plus grand amour. C'est désespérant mais pour lui c'est bien. Il pris le poignet du jeune en face de lui pour tirer son bras, et pour regarder d'un peu plus prét. Il posa son autre main a l'interieure de son [ton] bras là ou se trouvait les marques puis il le regarda dans les yeux.

-Un autre poin commum.

Bill lacha le bras de celui-ci. Et le regarda fièr d'avoir trouvé quelqu'un comme lui que pour une fois ne risque pas de le jugé puisqu'il font exactement la même chose. Il sourit bois quelques gorgé de son verre.

-Si un jour il tant manque apel moi.

Oui Bill était devenu tranfiquant depuis au moin 5 ans maintenant mais il n'en avait pas consommer touts de suite, heureusement pour lui car la son état de santé et déja assez agravé alors s'il avaoit commencé plus tot il ne serait deja plus la aujourd'hui.

Je remarquai tout de suite le sourire pervers que me lançait l'inconnue. Je fis de même. Pourquoi s'en priver? Oui bon, je le répète: en ce moment, je ne suis pas dans mon état normal! Alors excusez pour le taux de perversité élevé .
J'allais boire une gorgée de vodka quand l'androgyne tira sur mon bras. Je manquai de lâcher mon verre et de laisser la boisson s'étendre sur moi. Surpris, je reposai le verre sur le comptoir du bar et regardai le jeune homme en fronçant les sourcils.

- P'tin qu'est-c'qui t'prends là?

J'eus ma réponse bien vite quand je le vis inspecter mon bras piqué en son creux. Et quand il parla de point commun une nouvelle fois, je compris ce qu'il insinuait. Un autre accro à l'héroïne.. tout comme moi.
Quand il me lâcha, je retirai mon bras pour ensuite reprendre mon verre et le finir. J'en recommandai un autre bien sure. Puis je regardai ce jeune avec qui j'avais plusieurs ressemblances à première vue. Avais-je trouver un allié? Quelqu'un capable de me comprendre?
Je lui souris sans trop savoir pourquoi, le même sourire que tout à l'heure. Puis en l'entendant parler, j'acquiesçai d'un signe de tête. J'ouvris l fermeture éclaire de mon sweat et tirai un des deux côtés pour laisser apparaitre une poche renfermant une boite de médicament qui, justement, contenait mes "amies" de toujours. Je refermai ensuite mon pull et souris légèrement.

- J'y penserai.. mais pour le moment ça va, j'ai c'qu'il m'faut.

Encore un sourire.. ouais, j'étais bien bourré en ce moment..
Tiens d'ailleurs, en parlant d'héroïne et tout le tralala, je sentais qu'un besoin de dose apparaissait gentiment en moi.

-C'est bon calme toi. Je regardais juste. histoire de savoir sa vaêtre qui mais nouveaux clients.

Il rit irroniquement. bill se leva de son tabouret et regarda l'inconnu dans les yeux, lui adressant une fois de plus un sourire. Sa lui fesait bizarre d'avoir trouvé quelqu'un qui lui ressemblait, et qui n'alait pas le juger sa c''était tellement important pour il, qu'on ne le juge pas .Il prit son verre le finit cul sec avant de reprendre la parole.

-D'ailleurs la sa va être l'heure, je reviens dans pas longtemps. A part si tu veux m'accompagner qui sasi toi aussi tu en a peut être besoin?

Il regarde le jeune homme pour enfin avoir une réponse de sa part. Le temps que celui-ci réponde Bill eut le temps de recommander un verre et de le finir. a enfin il bne serappelait de plsu rien il était jjuste bien, et dans quelques minutes il serait dans son paradis aprés avoir pris sa dose. bill passa soigneseument sa main dans ses cheveux. il se passa la langue sur ses lèvres. Et il plongea son regard envoutant dans celui du jeune émo avecun sourire pervers colé aux lèvres.

Malgré la réponse qui se pouvait convaincante, je gardai mes sourcils froncés. Je détestait qu'on me touche ainsi sans que j'aie donner mon accord. Personne n'avait l'autorisation de me "dominer".
Bref, je passai rapidement par dessus cela, oubliant ce petit détail. Je continuai d'avaler mes verres d'alcool les uns après les autres si bien que je ne savais plus où j'étais, pourquoi, combien de verres j'avais but, ... J'étais donc dans un état qui laissait à désirer.
Quand le jeune androgyne se leva, il garda toute mon attention. Sans même avoir écouté ce qu'il me disait, je savais quelles étaient ses intentions. Et les miennes les rejoignaient.. je commençais à ressentir un réel besoin, un réel manque. Le signe qui ne trompait pas: mes mains tremblaient légèrement.
Je me levai donc à mon tour après avoir but culs-sec mon dernier (? xd) verre et regardai le jeune homme avec insistance.

- Oui j'en ai besoin..

C'était assez explicite comme réponse non? Bref, c'était signe que je le suivais quoi!
Je croisais son regard qui se valait pervers. Hé bien, ce jeune homme se chauffait bien vite je trouvais.. je lui rendis son sourire sans pour autant le désirer pour le moment. De toute manière, c'était moi qui menais la danse xD.

- J'te suis..

-Aufet, moi c'est Bill.

Oui depuis tout le temps quand même il se devait de se présenté surtout s'ils avaient l'occasion de se revoir... Bill lui aussi commençait a trembler, et il avait vu ce que c'était d'être en manque il se retourna vers le jeune inconnu dont il ne conaissait pas le nom il le regarda dans els yeux.

-Il ne faut jamais repousser le moment ou on en a besoin, j'ai déjà essayer. J'ai fais malaise ont a du me plonger dans un coma artificiel. Il voulait me mettre en cure de désintox' mais je ne veut pas y aller , je suis bien comme ça. bref allons-y.

Bill se demandait pourquoi il etait entrain de déballer sa vie comme sa. A un inconnue, enfin c'était pas vraiment sa vie, se droguait se n'est pas une vie, mais c'est la sienne. Remplis d'horreur, ... mais il l'aime comme ça ou plutot il n'a pas le choix, il doit vivre avec. On ne sais pas combien de verres il a but, lmui non plus ne le sais pas mais il comence enfin a sentir qu'il est bien. Il ne pense plus a toutes ses horreurs qu'il a pu vivre, non maitnenant tout vas aller mieu. Son injection approche il sourit. Il reprend sa route a travers la boîte de nuit jusqu'a arriva, dans une pièce ou déja plein de personne sont entrain de fumer de se piquer de sniffait et autre. bill les salue rapidement, oui il faut dire qu'il en connait une bonne partit. C'est ses clients, c'est grace a eux qu'il a plein de fric, ... Il regarde Jo' et sourit. Il fouille au fond de sa poche et trouve tout ce qu'il lui faut avant de pass'er a son acte habituel il regardde le jeune émo.

-Tu as ce qu'il faut où alors je te fourni?

Il s'approche de lui et lui murmure.

-Je fais des pris, pour les gens qui m'inspire confiance.

- Jo'..

comme d'habitude, je ne donnai que mon diminutif. Hors de question que je donne mon véritable prénom à qui que ce soit, ici ou ailleurs. Ce point là, même en étant complètement à la masse, je ne l'oubliais pas. Je devais préserver mon "anonyma".
Je l'écoutai ensuite raconter cet épisode de sa vie, hochant de temps à autres la tête. J'avais aussi fait un malaise, plus d'un en réalité. On avait tenté de me mettre en cure, mais après acharnement, je n'y suis pas allé non plus. Encore un point commun entre ce Bill et moi..
Par la suite, je le suivis sans rien dire, guettant à gauche et à droite les personnes qui nous regardaient passé. Quand on entra dans la salle, le spectacle qui s'offrait à moi me désola. Voir ce nombre de personne dans le même état de dépendance que moi me fis mal au coeur et me donna envie de vomir.
Bref, je suivis Bill et écoutai sa question. Non, je n'avais besoin de rien venant de sa part. Pas pour le moment en tout cas.. Je me laissai mollement tomber sur un des canapés de la pièce et ouvrit la fermeture de mon pull pour l'ôter. Par la suite, je sortis ma petite boite en carton et l'ouvrit pour en sortir une seringue pleine- Je posai la boite à mes côtés et m'amusa un moment à tourner la seringue entre mes doigts en regardant Bill avec le même regard/sourire pervers que tout à l'heure.

-Comme tu vois, j'ai besoin de rien..

Je me léchai la lèvre inférieure, mon regard plongé dans le sien. Puis je me redressai en restant assis, attendant je ne sais trop quoi, la seringue toujours en main.

Bienvenue? bah.. merci x) Non mais, d'un côté, j'm'en fiche de savoir si je suis le bienvenue ou pas. J'avais rencontrée Bill par hasard et c'était une heureuse coïncidence que l'on soit tous deux dépendants de cette satanée héroïne. Alors que je l'aie croisé ou non, je m'en serai de toute manière injecté, je n'avais pas besoin d'être le bienvenue. Enfin bref...
J'étais toujours entrain de fixer Bill en tournant la seringue entre mes doigts quand le hérisson me posa sa question. Je ne pu m'empêcher d'éclater de rire. Qu'il m'embrasse? Pourquoi pas oui, mais je ne pensais pas du tout à cela non. Je ne savais même pas ce que j'attendais en fait..

- J'attendais pas ça, non.

Je lui souris, toujours avec cette même perversité qui pouvait faire peur à force. Mais bon, j'le répète encore une fois, je n'étais pas dans mon état normal.
Je regardai ensuite Bill s'exécuter. Il avait l'habitude de ces gestes là, cela se voyait comme le nez au milieu de la figure. Et là, je me demandai combien de temps cela faisait que cet androgyne consommait. Moi, cela ne faisait pas si longtemps que ça en réalité..
Bref, je le laissa partir dans son petit monde et m'avachis une nouvelle fois au fond du fauteuil. je n'eus pas besoin de tirer ma manche étant donné que j'étais en tee-shirt. Je tendis mon bras gauche au maximum, contractant mes muscles, puis je pris correctement entre mes doigts la seringue déjà remplie. Je ne t'ardai pas à l'enfoncer dans ma chair-
Mes yeux se fermèrent et je me mordis la lèvre. Mon pouce appuya sur l'extrémité de l'engin pour laisser le produit d'infiltrer dans mon corps. Quand la seringue fut vide, je la retirai de ma peau et la laissai tomber par terre.
Mon corps se cambra tout seul, je me mordais la lèvre, savourant cet état de bien-être que l'on ressent directement après l'injection. Je soupirai de "bonheur" et rouvrit doucement les yeux pour poser mes yeux sur Bill.
Le regard de ce dernier était toujours aussi pervers, ce qui n'était pas forcément bon pour lui, selon ce qu'il attendait. Et n'étant pas dans un état normal, je ne pu m'empêcher de lui dire:

- Arrêtes de me regarder comme ça.. j'te saute dessus sinon..

Wouaw.. incroyable les conneries que l'on peut dire en étant en transe.. Bien sure, cela je ne l'aurais penser que si j'étais sobre, ce qui n'était pas le cas. Ce que je venais de prononcer, sur le moment je le pensais réellement.

Les effet de l'injection duraient toujours. Généralement, ils persistaient un bon bout de temps, ce qui bien sure n'était pas pour me déplaire.
Mon regard était toujours fixé sur le jeune androgyne. La lueur perverse qu'il avait dans les yeux me semblait de plus en plus forte. En temps normal, je n'y aurais peut-être pas vraiment fait attention et n'aurais pas réagit. Mais là, je ne pu m'empêcher de me mordre la lèvre inférieure en lui rendant son regard. Mais contrairement à Bill, je ne sais pas si ma réaction aurait été pareille si je n'étais pas dans un état aussi décalé de la réalité.
Quand le dealeur se leva de son fauteuil pour s'assoir à mes côtés, mon regard ne fit que le suivre dans tous ses mouvements. De la première à la dernière seconde, je le regardais fermement. Je sentais que ma réflexion suscitait une grande réaction chez Bill, ce qui ne me déplus nullement.
J'entendis à peine son murmure: la musique de la boite de nuit n'était pas freinée par les murs et résonnait donc tout aussi fort dans la pièce où nous nous trouvions. Mais cela ne m'empêcha pas de comprendre ce que l'androgyne m'avait murmurer.
J'eus à peine le temps de le regarder et lui sourire légèrement que le jeune Bill était déjà entrain de m'embrasser. Je ne fus qu'à moitié surpris, je pensais qu'il attendrait un peu plus.. mais non.
Mes yeux se fermèrent. Encore une fois je le dis, mon état était tout sauf normal. Entre tous les verres que j'avais avalé et la dose que je venais de m'injecter, il y avait de quoi changer radicalement mon comportement et brouiller mon esprit. Je ne savais plus ce que je faisais...
C'est donc surement à cause de ce fait d'être en état de transe sans savoir ce que l'on faisait que je prolongea tout aussi fougueusement et violemment le baiser de Bill. Je me repoussai du dossier du fauteuil pour coller mon torse contre celui du brun, tout en l'embrassant à pleine bouche. Ma main alla se poser dans le bas de son dos alors que l'autre était appuyée contre le fauteuil, me servant ainsi d'appui.

J'oubliais carrément où j'étais. Je ne savais plus rien, ni même qui j'étais moi-même. Avec qui me trouvais-je? Où? Pourquoi? Tout cela, je ne le savais plus. J'étais complètement à côté de la plaque et pourtant, conscient de mes gestes (enfin on s'comprend xD).
Quand le jeune androgyne mit fin au baiser échangé, nos deux visage restèrent très proches, nous permettant ainsi de sentir le souffle de l'autre s'emmêler avec le notre. Cette sensation pouvait semble anodine mais moi, elle m'excitait d'avantage.
Sans trop comprendre comment et pourquoi, je me retrouvai donc sous Bill, allongé sur le fauteuil. Ses mains froides sous mon tee-shirt me firent frissonner de plaisir. J'aimais sentir la rencontre entre ma peau et une température complètement opposée.
Je ne me fis pas prier pour prolonger avec autant de fougue le nouveau baiser que Bill entama. Mes mains montèrent le long de ses jambes pour passer sur ses fesses et se poser sur ses hanches. Yeux fermés, je savourais la sensation que me procurait le piercing de Bill.
À première vue, Bill n'aimait pas être dominé et préférait jouer le dominant. Il va y avoir de la confrontation dans l'air car moi non plus je n'aimais pas être le dominant. Et je le fis bien savoir à l'androgyne et basculant sur le côté pour inverser les rôles: lui dessous, moi dessus.
Arrivé là, je le regarda en souriant légèrement, avec la même lueur de perversité. Mes mains glissèrent sous le tee-shirt de l'androgyne, au niveau de sa taille. Je l'embrassa à la volée pour ensuite allé m'attaquer à son cou, l'y embrassant, le lui léchant, lui mordant même la peau doucement.
J'étais dans un état incomparable.. bien et pourtant mal. Je ne contrôlais plus mes actes suite à ma consommation et il était trop tard pour refaire marche arrière.

Rien ne changeait, j'étais toujours à la masse. Les effets secondaires de l'héroïne arrivaient gentiment, je le sentais, car mon corps entier devenait plus chaud. Et ça, ce n'était pas l'effet que me procurait l'androgyne, loin de là.
Une nouvelle fois sans en comprendre la raison, je me retrouvai à nouveau sous ma conquête du moment, à subir ses gestes. Étant dans un état anormal, je mis un moment à comprendre ce qu'il se passait. Moment que Bill prit pour m'ôter mon tee-shirt et commencer à défaire l'attache de mon jean.
Là, je me rendis compte qu'il m'avait à nouveau attribué le rôle de dominé. Chose qui me déplus fortement.. je détestait subir, je préférais faire subir Enfin subir.. c'est un bien grand mot si l'on dit qu'une partie de jambe en l'air n'est que soumission et douleur .
Bref, je repris quelque peu mes esprits -sans pour autant retrouver ma sobriété: j'étais toujours côté de la plaque- et attrapai vigoureusement les poignets de Bill pour le repousser en arrière. Par la suite, je me redressai pour me retrouver debout devant le canapé et l'androgyne, torse nu et mon jean défait, à moitié tombant sur mes fesses, laissant apparaitre mon boxer ( aaaaaah x'3).
Je regardai Bill un peu plus méchamment qu'avant mais ne dis rien. J'étais incapable de parler sur le moment. Mon corps ne se faisait pas au mélange alcool-fort-à-forte-dose + héroïne-consommée-rapidement. Je sentais qu'il me lâchait doucement.. mais je ne l'écoutai pas. Je me contentai de fixer Bill, comme si j'attendais qu'il recommence.. mais en réalité, je ne savais même pas ce que j'attendais. Je ne savais même pas ce que je faisais..

Je restai planté comme un con -chose que je suis - à regarder l'androgyne en lui maintenant les poignets. Ma tête commençait à me tourner légèrement, ce qui n'était pas bon signe. Mais une fois encore, j'envoyai ces putin de signes de malaises aux oubliettes, je n'écoutai pas mon corps qui, ce soir, ne supportait pas ce que je le faisait endurer.
Je ne dus pas attendre très longtemps pour me retrouver genoux sur le canapé, à califourchon sur l'androgyne mais en élévation, je ne le touchais pas. Mes deux mains allèrent se poser sur le dossier du fauteuil, de chaque côté de la tête de Bill.
Ma respiration se faisait difficile, un signe que je n'écoutait à nouveau pas. Mon corps me brulait, comme si on le chauffait avec un bec bunsen et mes bras commençaient à trembler doucement. Ouais.. j'étais dans un sale état..
Je n'eus rien le temps de dire, l'androgyne avait déjà emprisonné mes lèvres une nouvelle fois. Sa langue vint rencontré la mienne, elles se caressèrent avec harmonie, en demandant toujours plus, désirantes.
Je sentais mon bas ventre s'enflammer légèrement et était prêt à "me laisser faire" par le jeune homme, mais mes étourdissements furent soudainement plus violents. J'éloignai rapidement mon visage, les yeux exorbités, la bouche entre-ouverte, laissant ma respiration saccadée s'échapper.

- A.. attends..

Fallait mieux que je me calme. Ce que j'avais là, c'était loin d'être normal. Mon corps ne supportait pas les forte doses de ce soir..
Je me remis debout, le regard fixé sur un point imaginaire, les yeux toujours révulsés. Mes tempes battaient la chamades et j'avais de plus en plus chaud. Le fait d'être debout n' arrangea pas les choses. C'était comme si je me trouvais à bord d'une barque une nuit d'orage, sur une mer plus que déchainée: tout tanguait.
Je faillis tomber en avant, j'eus juste le temps de me rattraper au dossier du fauteuil, à côté de Bill. je crispai mes yeux après les avoir fermés, laissant un faible "Putinnnn" sortir entre mes dents serrées.